Le Passage, revue de presse ...
Documents d'archive de Claude QUEVARREC
Grève du "Passage", rive de Rosnoen
Le Passage, un havre de paix ...
Une navette régulière, le 'vapeur brestois', existait entre Brest et Port Launay jusqu'aux années 50. Certains passagers étaient débarqués sur le 'bac' du Passage afin de rallier Dinéault, Rosnoen ou le Porzay.
L'Aulne maritime était fréquenté par de nombreuses gabares qui remontaient de Brest à Port-Launay - Châteaulin. Les dernières gabares furent La Fée de l'Aulne et le Notre Dame de Rumengol, chargées de sable.
Depuis 2005, un rassemblement de canots voile-aviron et de chaloupes anciennes remonte l'Aulne maritime du Passage à Port Launay (en juin) - Association "La Route du Sable" de Rosnöen. (infos : www.routedusable.fr ) Source : collection familiale - photos prises entre 1945 et 1951
Jean Horellou appelé "Yann an Treizhour", dernier passeur du "Passage" en 1951
Le Passage de Dinéault-Rosnoen vers 1947
Passage de Dinéault - Rosnoen
Cartographie de l'Aulne maritime en 1895
Ligne régulière Brest - Port-Launay par l'Aulne maritime
Le Bac du Passage de Dinéault-Rosnoen vers 1947
1997 ... 2006, il n'en reste plus que les membrures
Chaloupe restaurée quelques mois plus tard
Plate construite en 1968 à Camaret
De nombreuses embarcations sont abandonnées sur la grève .. ou restaurées ...
(source : carte Michelin n°58 'Brest - Quimper')
Plate légère de passage à piétons
Le sablier remorquant le bac
Déchargement du bac, Jean Horellou au 1er plan (de dos), il intervenait occasionnellement au Passage de Térénez
Déchargement de sable sur la grêve, gabarre échouée
Passages et liaison maritime sur l'Aulne
Alignement des cales du passage
Terre-plein remblayé
sur la vasière dans les années 70
Section de la cale de Rosnoen (2007)
Intérieur des piles du viaduc de Guily-Glas construit avec les pierres du "Passage" vers 1850
Etude de la cale de Rosnöen - Monuments de France
La cale du Passage daterait de la seconde moitié du 19e siècle (entrepreneur : Gassis Armand - signature). "Le Passage est attesté au moins depuis 1514. Première cale en pavage à pierres sèches achevée en 1858 facilitant l'accostage des bateaux qui assurent le trafic sur l'Aulne entre Le Faou et le Porzay, entre Rosnoën et Dinéault. En 1875, 25 175 piétons, 435 chevaux, 60 voitures et 508 veaux et moutons empruntent le passage. En 1876, les travaux d' extension sont exécutés par l' entrepreneur Armand Gassis, de Châteaulin. Le passeur disposait, depuis le début du 19e siècle, d' une petite maison servant également de débit de boissons. Passage définitivement abandonné en 1951."
(source : Inventaire général des monuments de France - Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bretagne - Hôtel de Blossac - 6, Rue du Chapitre 35044 RENNES Cedex - 02.99.29.67.67).
Site inscrit des Monts d'Arrée (Site pluricommunal) : arrêté du 10/01/1966. Ouvrage modeste mais significatif d'un patrimoine lié à l'activité martitime sur les bords de l'Aulne et méritant sauvegarde et entretien.
Un peu d'histoire ...
Le passage entre Rosnoën et Dinéault était appelé Treiz Guenhel, du breton treiz(h), passage, et du nom de saint Guinal, dont la chapelle se dressait sur la côte de Dinéault.
Une ancienne chapelle (Saint Guinal) existait jadis au Passage. Une carrière, située à 500m en aval du Passage - aujourd'hui envahie de brousailles était exploitée pour la construction de l'écluse de Guilly Glas, le chaland utilisé pour remorquer les pierres serait coulé à cet endroit au milieu de l'Aulne.
La cale du Passage, existante depuis 1858 a été foulée par des flots de piétons, de bêtes, charettes et véhicules divers ... Le Passage constituait un axe de communication entre le nord du département et le sud vers la plaine du Porzay (pardon de Sainte Anne La Palud, ...).
Au cours des années 70/80, la cale du Passage de Dinéault a été en partie recouverte par un terre plein, recouvrant sur quelques centaines de mètres carrés la vasière. La cale a été réaménagée et fortifiée partiellement de béton. Les pierres de l'ancienne cale surgissent de la vase lors des marées basses à forts coefficients. La cale de Rosnoen a quant à elle été conservée en son état d'origine. L'alignement des rives aval et amont du Passage permet d'imaginer la proximité initiale du rivage avec les maisons du Passage.
Un bar & épicerie, tenus par Fernande, fille de Jean Horellou le "passeur" - a maintenu jusqu'à sa fermeture vers 1984 un certain dynamisme au Passage, fréquenté par les nombreux pêcheurs. Dans les années 70/80, on comptait plus d'une douzaine d'embarcation "pêche-promenade" ou barques à flot - nombreuses d'entre elles finirent par être abandonnées définitivement à leurs sorts sur la vasière ...
Bouée de sauvetage du Passage de Dinéault de l'époque
(état de conservation actuel)
Panneau d'époque indicateur des distances à partir du Passage sur la rive de Rosnoen
Bac en pleine traversée de piétons et d'un véhicule, à l'aviron Marie Horellou, femme du passeur
Mathieu Horellou, fils de Jean, à l'aviron lors de la traversée d'un véhicule
Passage d'un véhicule sur le bac entre 1946 et 1950
Marie-Hélène, petite fille de Jean au premier plan sur la grève ; le bac en arrière plan - vers 1950
Grève du "Passage", rive de Dinéault vers 1950
Le Passage d'autrefois à nos jours
Le Passage de Dinéault-Rosnoën
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